La dyspraxie
Petites astuces mais grands coups de pouce !
Le petit outil indispensable qui se glisse dans la trousse ! Tham tham !
La règle de lecture, pour bien se repérer, ne pas perdre le fil !
Ne jamais nier la dyspraxie, au contraire !
L'enfant a besoin d'aide, d'aménagements et de soutien.
En classe.
Diminuer la prise de note écrite.
Photocopies de bonne qualité, pas de petits caractères.
Pour les enfants qui ont des problèmes de dyscalculie associée : calculatrice en permanence.
Ordinateur et logiciels adaptés selon l'âge de l'enfant et son évolution.
Cours chargés sur une clef USB.
Photocopies des cours car les enfants perdent facilement leurs feuilles.
Solliciter l'aide des professeurs pour aider l'enfant à garder une bonne tenue des cours.
Ne pas pénaliser les enfants dans les problèmes d'oublis, de repérages, de soin, de concentration, de maladresse ...
Ne pas installer l'enfant dans le fond de la classe et l'encourager.
Ne pas oublier que les enfants dyspraxiques ne peuvent gérer correctement qu'une tâche à la fois.
A la maison.
Aider l'enfant à faire ses devoirs, à réviser ses leçons, tenir compte de la fatigue, des efforts déjà fournis toute la journée en classe.
L'aider à ranger, à s'organiser.
L'encourager, l'accompagner.
Selon ses difficultés, ne pas hésiter à consulter les thérapeutes adéquats.
Veiller à ce que l'enfant se sente bien dans sa tête car l'estime de soi est fragilisée et il peut se sentir exclu, mal dans sa peau, peu sur de lui.
La dyspraxie
La dyspraxie (TAC) est un trouble de l'anticipation et de la coordination des gestes de motricité fine.
Elle est rarement seule et souvent majorée d'autres troubles.
La dyspraxie touche la zone pariétale et la zone frontale du cerveau.
Cette atteinte entraine un mauvais fonctionnement de la précision, de la rapidité et de l'organisation.
Il existe plusieurs types de dyspraxie et ils peuvent être cumulés.
La dyspraxie visuo-spatiale : aux troubles de la coordination du geste de la main, viennent se majorer des troubles de l'organisation spatiale et des troubles de la motricité des yeux.
On peut avoir un excellent bilan ophtalmologique ou une correction à l'aide de lunettes et rencontrer des difficultés visuelles et motrices relatives à un trouble neurovisuel.
Des saccades involontaires, un défaut de la fixation, des poursuites oculaires et un balayage déficients entrainent des difficultés : en lecture, écriture, mathématiques, lecture de plans, de schémas, de croquis, alignement, tracé géométrique, repérage sur une feuille et exploration d'une page, repérage dans l'espace.
On constate également chez ces enfants : une désorganisation de leur espace, du désordre dans le cartable, dans les fardes, dans la chambre, dans les armoires, un manque de soin et une lenteur de travail, de la maladresse, des oublis (consignes, cahiers, matériel scolaire ...) , de l'anxiété, du stress, de l’inhibition, de la fatigue, des douleurs musculaires, des difficultés à lacer leurs chaussures, à refermer les bouchons, à fermer leur manteau (boutons, tirettes), à couper leur viande ...
Chez les tous petits, la pêche aux canards est une aventure "mission impossible" !
Ils peinent à jouer au ballon, peinent à apprendre à nager ou à rouler à vélo.
La dyspraxie entrave non seulement la scolarité mais aussi la vie quotidienne.
L'apprentissage scolaire passe par la main, la vision et l'audition. Lorsque la motricité fine et la vision sont touchées, cela l'impacte inexorablement. Pour une prise en charge et un encadrement de qualité, il est indispensable de comprendre la perception visuelle de l'enfant. Non seulement il est impératif de vérifier la qualité de la vue auprès d'un ophtalmologue mais il faut également consulter un orthoptiste pour faire le point sur les troubles oculomoteurs et visuospatiaux.
Les enseignants doivent être informés afin de mettre en place les aménagements nécessaires.
On ne pénalise pas le manque de soin ni le manque de précision car l'enfant ne doit pas porter le poids de la culpabilité sur ses petites épaules alors qu'il est en situation de handicap !
La dyspraxie constructive : ces enfants ne jouent pas à habiller et déshabiller les poupées, à assembler les pièces d'un puzzle ou des cubes ou autres jeux de construction.
La dyspraxie idéomotrice : ces enfants présentent des difficultés ou une incapacité à réaliser des gestes, comme mimer, souffler des bougies, imiter.
La dyspraxie orofaciale : ces enfants présentent des difficultés pour réaliser les gestes des organes de la phonation et du visage (langue, lèvres, mimiques): parler, déglutir, siffler, souffler les bougies, faire des bulles ...
La dyspraxie de l'habillage : ces enfants présentent des difficultés à enfiler leurs vêtements lors de l'habillage, (mis à l'envers), pour se boutonner, utiliser une fermeture Éclair, faire ses lacets...
Qui sont ces enfants ?
Ils sont très intelligents, ils aiment la nature et les animaux.
Ils ont une âme d'artiste et sont attirés par la culture, le théâtre, la photo, le cinéma, la musique, l'informatique.
Ils ont beaucoup d'imagination et sont très créatifs.
Ils sont très intelligents, ils aiment la nature et les animaux.
Ils ont une âme d'artiste et sont attirés par la culture, le théâtre, la photo, le cinéma, la musique, l'informatique.
Ils ont beaucoup d'imagination et sont très créatifs.